[b][size=9]عن منتدى فلسطين للنحالين العرب
Si pendant des siècles 5 % de disparition annuelle de colonies était la règle biologique, les 40 % actuels en certains points du globe dépassent tout entendement et force est de constater que l’abeille, en tant que bio-indicateur est devenue un "lanceur d’**************************************************e" dont il faut absolument entendre et comprendre le message sous peine d’une future crise majeure pour l’humanité. Rien moins que cela ! N’oublions pas aussi que lorsque l’abeille procure un Euro à l’apiculteur, elle donne aussi, en moyenne, 15 Euros aux agriculteurs, arboriculteurs, maraîchers et horticulteurs dans un rayon de trois kilomètres autour du rucher. En effet, en tant qu’agent de pollinisation, les abeilles du monde comptent pour 80 % dans la vie sexuelle des plantes, ce qui représente pas moins de 15 % de notre alimentation. Ne négligeons pas aussi le colossal et intime travail vis-à-vis de la flore sauvage : des milliards de milliards d’abeilles, infatigables et généreuses, assurent la maintenance de la biodiversité, jour après jour, en silence, sans rien demander. Sans elles…
Mais attention, les abeilles se meurent. Appelées ici affaiblissement du cheptel apicole, là symptôme de la disparition des abeilles ou encore outre-atlantique "Colony Collapse Disorder", les pertes de colonies sont devenues insoutenables pour certains professionnels et font craindre le pire pour les rendements agricoles. Grande question : de quoi en retourne-t[/size][/b]
السلام عليكم و رحمة الله
هذا النداء الذي وجهه مدير المؤتمر العالمي للنحالين ابيمونديا 2009
النداء باللغة الفرنسية يمكن ترجمته عن طريق جوجل
لكن ترجمت منه الفقرة الاولى و الاخيرة
يا نحالي العالم…و نحن كذالك
قطرة العسل اليست هي نفسها في اليونان و في جواتيمالا و في Papouasie نعم او لا
و هذه اخر فقرة
ان مؤتمر منبيليي الذي يحمل اسم النحلة حارسة البيئة ييساهم لحمل الضمائر من اجل كل طاولة كل عائلة من اتيوبيا العميقة الى الاوروجواي المرتفعة مرورا بالصين العضيمة او ايضا فلندا الهدائة
تستطيع ان تستمر في استقبال قطرة العسل المشهورة
Les apicultures du monde et… nous !
Une goutte de miel est-elle la même en Grèce, au Guatemala ou en Papouasie ? Oui et non !
Malgré une ancestrale connaissance des secrets de la vie des abeilles, malgré une globalisation en cours des idées, pratiques et goûts au niveau planétaire, il est surprenant de constater que l’art apicole recèle encore de véritables trésors de diversités. Les approches et les solutions varient en fonction des conditions culturelles, botaniques, climatiques, économiques, techniques, commerciales et, hélas plus triste en ce troisième millénaire, en fonction aussi des risques encourus dus aux différentes pollutions et aux drastiques changements que subit la Nature.
Des miels passionnants, des apiculteurs passionnés
Notre fameuse goutte de miel pourra donc être claire comme de l’eau au cœur de la Hongrie, noir comme de l’ébène dans les maquis kurdes, dorée à souhait dans la pampa argentine ou même blanche comme neige dans les contreforts montagneux vietnamiens. En effet, les nectars d’acacia, toutes fleurs, trèfles, litchi offrent des variétés de miels riches non seulement en couleurs mais aussi en saveurs, types de cristallisation et vertus thérapeutiques. En fait, sous toutes latitudes, du Grand Nord scandinave à la Terre de Feu en passant par les oasis du Sahara, pas moins de quatre cents miels monofloraux différents représentent un véritable filon pour les passionnés d’abeilles, sachant surmonter la peur de la piqûre.
Qu’ils soient chasseurs de miel dans la forêt congolaise, apiculteurs alpinistes sur les falaises du Bhutan, apicueilleurs dans ce qu’il reste de la jungle de Bornéo, amateurs éclairés dans les Alpes autrichiennes ou encore businessmen transhumants sur les grands axes routiers des Etats-Unis, tous sont sous la complète emprise de l’extraordinaire activité et complexité des colonies d’abeilles. Sans passion, point de praticien… Avec un profil psychologique assez semblable quelque soit le continent, le roi de l’enfumoir est proche de la Nature, individualiste, assez souvent écologiste et, pour parfaire le portait, d’une inventivité débordante. La surface du Musée du Louvre suffirait à peine pour contenir tous les systèmes, bricolages ou parfaits matériels, élaborés soit pour rendre le métier plus facile dans les ruchers, soit pour prendre grand soin des produits de la ruche dans les mielleries. De la cage en bambou pour le transport des fameuses reines d’abeilles au système électronique capable de renseigner à distance via GSM le professionnel sur l’avancée des miellées, en passant par les chaînes d’extraction de miel tout inox aux normes ISO, la gamme de matériels renseigne sur la diversité mais surtout la sophistication moderne d’un des derniers métiers agricoles paradoxalement encore très, très proche de Nature. Les produits issus de la ruche, miels, pollen, gelée royale et propolis, sont d’une incroyable richesse et peuvent être véritablement étiquetés en tant qu’ "alicaments" tant leurs vertus thérapeutiques sont de notoriété publique. Ne voit-on pas d’ailleurs de plus en plus de professionnels de la santé s’intéresser à l’apithérapie ?
A l’international, le jeu des marchés et celui des maux
Notre goutte de miel voyage par le jeu des marchés internationaux. Plus d’un quart des productions franchissent les frontières pour le plus grand plaisir de notre curiosité et de notre… palais ! En fonction des efforts gouvernementaux, des actions des ONG de développement, des lois issues de la protection des consommateurs et surtout des conditions climatiques de plus en plus erratiques, les productions et exportations sont fluctuantes. Nombre d’apiculteurs souffrent des dures lois du commerce international. Ce dernier point associé au vieillissement des acteurs de la profession met en danger une filière sournoisement assommée depuis quelques années par un taux de mortalité hors norme des colonies d’abeilles.
هذا النداء الذي وجهه مدير المؤتمر العالمي للنحالين ابيمونديا 2009
النداء باللغة الفرنسية يمكن ترجمته عن طريق جوجل
لكن ترجمت منه الفقرة الاولى و الاخيرة
يا نحالي العالم…و نحن كذالك
قطرة العسل اليست هي نفسها في اليونان و في جواتيمالا و في Papouasie نعم او لا
و هذه اخر فقرة
ان مؤتمر منبيليي الذي يحمل اسم النحلة حارسة البيئة ييساهم لحمل الضمائر من اجل كل طاولة كل عائلة من اتيوبيا العميقة الى الاوروجواي المرتفعة مرورا بالصين العضيمة او ايضا فلندا الهدائة
تستطيع ان تستمر في استقبال قطرة العسل المشهورة
Les apicultures du monde et… nous !
Une goutte de miel est-elle la même en Grèce, au Guatemala ou en Papouasie ? Oui et non !
Malgré une ancestrale connaissance des secrets de la vie des abeilles, malgré une globalisation en cours des idées, pratiques et goûts au niveau planétaire, il est surprenant de constater que l’art apicole recèle encore de véritables trésors de diversités. Les approches et les solutions varient en fonction des conditions culturelles, botaniques, climatiques, économiques, techniques, commerciales et, hélas plus triste en ce troisième millénaire, en fonction aussi des risques encourus dus aux différentes pollutions et aux drastiques changements que subit la Nature.
Des miels passionnants, des apiculteurs passionnés
Notre fameuse goutte de miel pourra donc être claire comme de l’eau au cœur de la Hongrie, noir comme de l’ébène dans les maquis kurdes, dorée à souhait dans la pampa argentine ou même blanche comme neige dans les contreforts montagneux vietnamiens. En effet, les nectars d’acacia, toutes fleurs, trèfles, litchi offrent des variétés de miels riches non seulement en couleurs mais aussi en saveurs, types de cristallisation et vertus thérapeutiques. En fait, sous toutes latitudes, du Grand Nord scandinave à la Terre de Feu en passant par les oasis du Sahara, pas moins de quatre cents miels monofloraux différents représentent un véritable filon pour les passionnés d’abeilles, sachant surmonter la peur de la piqûre.
Qu’ils soient chasseurs de miel dans la forêt congolaise, apiculteurs alpinistes sur les falaises du Bhutan, apicueilleurs dans ce qu’il reste de la jungle de Bornéo, amateurs éclairés dans les Alpes autrichiennes ou encore businessmen transhumants sur les grands axes routiers des Etats-Unis, tous sont sous la complète emprise de l’extraordinaire activité et complexité des colonies d’abeilles. Sans passion, point de praticien… Avec un profil psychologique assez semblable quelque soit le continent, le roi de l’enfumoir est proche de la Nature, individualiste, assez souvent écologiste et, pour parfaire le portait, d’une inventivité débordante. La surface du Musée du Louvre suffirait à peine pour contenir tous les systèmes, bricolages ou parfaits matériels, élaborés soit pour rendre le métier plus facile dans les ruchers, soit pour prendre grand soin des produits de la ruche dans les mielleries. De la cage en bambou pour le transport des fameuses reines d’abeilles au système électronique capable de renseigner à distance via GSM le professionnel sur l’avancée des miellées, en passant par les chaînes d’extraction de miel tout inox aux normes ISO, la gamme de matériels renseigne sur la diversité mais surtout la sophistication moderne d’un des derniers métiers agricoles paradoxalement encore très, très proche de Nature. Les produits issus de la ruche, miels, pollen, gelée royale et propolis, sont d’une incroyable richesse et peuvent être véritablement étiquetés en tant qu’ "alicaments" tant leurs vertus thérapeutiques sont de notoriété publique. Ne voit-on pas d’ailleurs de plus en plus de professionnels de la santé s’intéresser à l’apithérapie ?
A l’international, le jeu des marchés et celui des maux
Notre goutte de miel voyage par le jeu des marchés internationaux. Plus d’un quart des productions franchissent les frontières pour le plus grand plaisir de notre curiosité et de notre… palais ! En fonction des efforts gouvernementaux, des actions des ONG de développement, des lois issues de la protection des consommateurs et surtout des conditions climatiques de plus en plus erratiques, les productions et exportations sont fluctuantes. Nombre d’apiculteurs souffrent des dures lois du commerce international. Ce dernier point associé au vieillissement des acteurs de la profession met en danger une filière sournoisement assommée depuis quelques années par un taux de mortalité hors norme des colonies d’abeilles.
Si pendant des siècles 5 % de disparition annuelle de colonies était la règle biologique, les 40 % actuels en certains points du globe dépassent tout entendement et force est de constater que l’abeille, en tant que bio-indicateur est devenue un "lanceur d’**************************************************e" dont il faut absolument entendre et comprendre le message sous peine d’une future crise majeure pour l’humanité. Rien moins que cela ! N’oublions pas aussi que lorsque l’abeille procure un Euro à l’apiculteur, elle donne aussi, en moyenne, 15 Euros aux agriculteurs, arboriculteurs, maraîchers et horticulteurs dans un rayon de trois kilomètres autour du rucher. En effet, en tant qu’agent de pollinisation, les abeilles du monde comptent pour 80 % dans la vie sexuelle des plantes, ce qui représente pas moins de 15 % de notre alimentation. Ne négligeons pas aussi le colossal et intime travail vis-à-vis de la flore sauvage : des milliards de milliards d’abeilles, infatigables et généreuses, assurent la maintenance de la biodiversité, jour après jour, en silence, sans rien demander. Sans elles…
Mais attention, les abeilles se meurent. Appelées ici affaiblissement du cheptel apicole, là symptôme de la disparition des abeilles ou encore outre-atlantique "Colony Collapse Disorder", les pertes de colonies sont devenues insoutenables pour certains professionnels et font craindre le pire pour les rendements agricoles. Grande question : de quoi en retourne-t[/size][/b]
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